SAVE THE DATE – SAMEDI 9 MARS 2024
Sine Qua Non Run,
une course de 6 ou 10km
pour piétiner les violences sexistes et sexuelles
L’association Sine Qua Non organise le samedi 9 mars 2024, la 6ème édition de la Sine Qua Non Run, une course de 6 ou10 km dont le départ sera donné cette année de la Place de la Pointe à Pantin. Au-delà du défi sportif, la Sine Qua Non Run invite les femmes et les hommes à se mobiliser pour piétiner les violences sexistes et sexuelles auxquelles les femmes sont trop souvent confrontées dans leur pratique du running, du sport, mois aussi dons leur vie au quotidien. Une version digitale sera aussi proposée pour permettre à chacune et chacun de se mobiliser partout en France et dans le monde.
Rendez-vous toutes et tous, le samedi 9 mars 2024
En baskets, au départ de la place de la Pointe à Pantin
à 18h pour le 6 km et à 19h pour le 10 km
Inscriptions sur le site: Sine Qua Non
Prix dossard: 22 € Prix dossard virtuel : 12€
( tee shirt compris)
Ouvert aux femmes et aux hommes. les bénéfices seront reversés à des associations qui accompagnent les femmes victimes de violences sexistes et sexuelles.
Le lancement des inscriptions à la Sine Qua Non Run, le 25 novembre, date de la Journée Internationale pour l’élimination des violences faites aux n’est pas anodin. C‘est aussi pour nous l’occasion de rappeler à quel point le sport doit être un outil pour lutter contre les violences faites aux femmes parce qu’il favorise l’émancipation, parce qu‘il permet de sortir de la sphère privée, parce qu’il crée des moments de respiration dans la vie des femmes et qu’il facilite aussi le partage et la libération de la parole. La Sine Qua Non Run aura lieu le 9 mars, le lendemain d‘une autre journée importante, celle de la Journée Internationale des droits des femmes. Une occasion formidable, alors que nous accueillerons cet été les premiers Jeux paritaire de l‘histoire, alors que le sport est déclaré Grande Cause Nationale, d’affirmer le droit des femmes à faire du sport, où, quand et comme elles veulent , insiste Mathilde Castres, présidente de l’association Sine Qua Non
Mate ce petit cul qui court, Salope, Viens faire du sport en chambre avec moi. Ces phrases ne sont qu’un petit florilège des témoignages que nous recevons de la port des runneuses qui fréquemment doivent foire face aux sifflements, aux remorques sexistes, aux propositions sexuelles et parfois pire. Ce phénomène a pour conséquence d’entretenir l’idée que les femmes ne devraient pas faire du sport où elles veulent. quand elles veulent et dans la tenue qu’elles veulent et de multiplier les injonctions à ne pas courir seule, à ne pas être imprudente.
Le sentiment d‘insécurité des femmes dans l’espace public est réel et les détournent dus port qui rappelons le, une source de bien-être et de confiance en soi. Il faut plus de femmes qui courent seules ou à plusieurs pour créer l’effet de groupe et plus d‘hommes sensibilisés, concernés, alliés du changement. C’est un enjeu d’égalité, d’émancipation et de santé qui dépasse même la pratique sportive, précise Lucile Woodward marraine de l’association Sine Qua Non et de la Sine Qua Non Run.
Cette course elle porte beaucoup de symboles: c’est une course en fin de journée, à un moment où les femmes se sentent davantage menacées. C’est une course avec un parcours ouvert qui connecte avec le quotidien et avec les autres. c‘est une course entre Paris et le département de Seine Saint Denis, avec un parcours très stigmatisé. On veut créer une prise de conscience, faire que ce phénomène ne soit plus banalisé. Cet événement est un porte–voix des femmes et d‘une société qui se veut plus égalitaire et plus respectueuse dans le sport, mais aussi au-delà , détaille Mathilde Castres. présidente de l’association Sine Qua Non et de la Sine Qua Non Run.